Investir dans l’immobilier ancien : les avantages et les pièges à éviter

Le projet d’achat d’un bien ancien requiert une préparation et une analyse méticuleuse. Les constructions du 19e et du 20e siècle sont les plus plébiscitées. Néanmoins, selon la loi, une maison ou un appartement faisant l’objet d’une mutation est un logement ancien, sans considérer sa date de construction. Avant de se lancer dans ce marché immobilier, il est pertinent de maîtriser le sujet.

 

Les types d’investissement dans l’immobilier ancien

Un investissement dans les biens immobiliers anciens se présente sous trois formes. Chacune d’entre elles présente des avantages et inconvénients.

 

Investissement pour une résidence principale

Le principe de cet achat immobilier est d’en faire sa résidence principale et donc d’y habiter. Au fil du temps, vous pouvez améliorer le logement. À la fin, vous serez en possession d’un bien que vous n’aurez peut-être pas eu lors du premier achat. C’est un investissement avantageux, mieux qu’investir dans le neuf ou faire construire un habitat neuf. Acheter dans l ancien vous aide à constituer un patrimoine immobilier que vous pouvez transmettre à vos enfants.

 

Investissement pour la revente

C’est l’achat d’une résidence ancienne à des conditions modestes, pour après la rendre habitable. Vous devez ainsi effectuer des travaux de rénovation selon les normes en vigueur et les réglementations thermiques actuelles. Cela comprend l’isolation thermique, l’isolation phonique, les économies d’énergie et les performances énergétiques.

 

Investissement pour un revenu locatif

C’est acheter des logements anciens dans le but de les mettre en location. Il est possible d’acheter dans l ancien grâce à un apport personnel ou à un crédit immobilier. Dans ce deuxième cas, le crédit est remboursé par les mensualités de location.

 

Les avantages d’acheter dans l ancien

Les avantages d’acheter dans l ancien sont multiples. En effet, acheter un bien ancien permet avant tout de devenir propriétaire sans engager des fonds colossaux. C’est économiquement rentable, car le prix d’achat d’un appartement ancien ou une maison individuelle ancien, est plus bas que le prix d’un bien immobilier neuf. Le prix de vente augmente ensuite en fonction de l’aménagement que vous avez effectué. Cela représente une économie de 10 % à 30 % au mètre-carré. 

D’ailleurs, les logements anciens ont un meilleur emplacement, ce qui est un atout pour la location ou la revente. Sans oublier qu’en devenant propriétaire, vous augmentez votre capacité d’emprunt.

 

Les pièges à éviter dans l’investissement

Pour investir de manière rentable dans l’achat d’une maison ancienne, l’acquéreur doit éviter de nombreux pièges :

  • Négliger l’intervention d’une agence immobilière : la plus grosse erreur est de considérer que les frais d’agence, à rajouter dans votre budget, réduisent vos bénéfices. Sans l’aide d’un professionnel, votre prix de vente peut être inadapté à votre bien. Il s’occupe également de publier votre annonce de location ou de vente dans les annonces immobilières.
  • Négliger les charges : les frais de notaire s’élèvent à 8 % du prix de vente pour un immobilier ancien. Les notaires les déduisent à la facture finale. Pensez aussi aux différents frais de dossier de fiscalité et les charges concernant les travaux. Il faut demander des devis pour les rénovations, le but est de connaître le montant du prêt nécessaire. Pour ce faire, contactez un professionnel pour les diagnostics des malfaçons.
  • Ne pas négocier le crédit : c’est essentiel de négocier les conditions d’emprunt si vous décidez d’acheter dans l ancien. Étudiez les clauses et demandez à la concurrence pour trouver la meilleure offre.
  • Ignorer les documents de copropriété : pour les nouveaux acquéreurs, il convient de considérer les règlements de copropriété. Cela vous évite de payer des travaux onéreux pour les parties communes.
  • Négliger la promesse de vente : si vous trouvez un bien idéal pour votre investissement, ne négligez pas la promesse de vente. C’est un contrat qui précède le vrai acte de vente. À la signature du contrat, le vendeur ou le propriétaire s’engage à vous vendre son bien. Il vous permet de garder la possibilité d’acheter le bien, mais également de rompre ce contrat. Si votre décision d’achat est prise, vous passez au contrat de vente et à la signature de l’acte de propriété avant la remise des clés.

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